Smart Invest Immo
1 Voie Félix Eboué
94000 Créteil
SIRET : 0000000000
SAS au capital de 512 000€
+33 (0)1 48 99 92 43Qu’il s’agisse d’une résidence secondaire ou de votre habitation principale, la location d’un appartement ou d’une maison impose aux propriétaires-bailleurs de respecter certaines règles.
Voici les 10 questions que vous vous poserez certainement en louant votre bien immobilier.
Non. Dans le cadre d’un contrat de location vide ou meublé « classique », vous ne pouvez pas interdire à votre locataire de détenir des animaux (article 10 de la loi n° 70-598 du 9 juillet 1970 relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d’habitation ou à usage professionnel).
Cependant, des limitations et exceptions existent :
Non, la caution n’est pas une obligation légale.
En tant que bailleur vous avez le choix de demander à votre locataire qu’une personne se porte caution pour lui, ou pas. Celle-ci constitue une garantie contre les risques d’impayés.
Vous ne pouvez cependant pas en réclamer une si vous avez souscrit une assurance pour les risques locatifs ( article 22-1 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs).
Non car le contrat de bail lie le bailleur au locataire.
La caution intervient en cas de défaillance du locataire dans le paiement des loyers ou des dégâts constatés en fin de location. Le contrat de location n’a donc pas à être signé par la caution pour être valable.
Cependant, la personne se portant caution doit avoir connaissance de ce à quoi. Vous devez donc lui adresser un exemplaire du contrat de location et l’acte de caution solidaire ou simple qu’elle signe doit mentionner certains éléments comme le montant du loyer.
Non, depuis le 25 novembre 2018 (date d’entrée en vigueur de la loi du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique).
Avant cette date, certains mentions de l’acte de caution devaient être manuscrites. Depuis, cette exigence a été supprimée mais des mentions restent indispensables pour que l’acte de caution soit valable, notamment le montant du loyer.
Dans le langage courant, la caution et le dépôt de garantie sont souvent confondus. Si ces dispositifs sont tous les deux des garanties pour les propriétaires-bailleurs, ils ne correspondent pas à la même chose.
S’il n’y a ni dégâts ni impayés, la caution n’aura pas à intervenir et le dépôt de garantie devra être intégralement restitué au locataire.
Non, la loi laisse aux bailleurs le choix de demander ou pas le versement d’un dépôt de garantie.
Si vous en réclamez un, le contrat de bail devra clairement le prévoir (article 3 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs) et son montant ne devra pas dépasser les plafonds prévus par la loi.
Soyez vigilant car certains types de contrats de location ne vous permettent pas de demander un dépôt de garantie. C’est le cas du bail mobilité (article 25-17 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs).
Le montant du dépôt de garantie est encadré par la loi et dépend du type de contrat de location :
Le dépôt de garantie est une somme d’argent versée lors de la signature du contrat de bail.
Une fois le versement par le locataire effectué, vous pouvez l’encaisser et l’utiliser comme vous l’entendez. La seule obligation pour le bailleur sera de le restituer à la fin du bail, en totalité ou en partie, selon les dégâts constatés lors de l’état des lieux de sortie et les éventuels impayés.
Si votre locataire a l’obligation de payer le loyer pour l’occupation de votre bien, vous ne pouvez pas lui imposer de le payer d’une certaine manière.
Chèque, virement, ou espèces (jusqu’à 1 000 € si vous êtes un professionnel selon l’article D112-3 du code monétaire et financier), votre locataire a le choix quant au mode de paiement utilisé.
La loi ne vous l’interdit pas. Il est donc possible en tant que propriétaire de conserver le double des clés de l’appartement ou de la maison que vous louez.
Attention, car cela ne signifie pas que vous pouvez y rentrer quand vous voulez. Vous n’êtes plus chez vous mais chez votre locataire !
En l’absence d’accord de ce dernier, cela sera considéré comme une violation de domicile et sanctionné à ce titre (article 226-4 du code pénal).
80 Boulevard de Picpus
75012 Paris